D’où vient-on ?

L’association naît de l’envie de mutualiser les savoirs et compétences de chacun, de partager des sensibilités convaincus que la création et la culture ouvrent un champ de possibles et permettent à chacun de s’inscrire au sein d’un groupe et plus globalement dans la société.

La pratique des Ateliers à ciel ouvert a souvent pour point de départ ces questions d’Oury et Tosquelles :

«
Qu’est-ce je fous là ?
Qu’est-ce que tu fous là ?
»

ce qui les amène à poser celle-ci :

«
Qu’est-ce qu’on fait ensemble ?
»

Les projets proposés par Les Ateliers à ciel ouvert utilisent les médiums que sont la vidéo, la sculpture, le théâtre, l’écriture, la photo, le dessin permettant de s’inscrire dans un temps et un espace commun, celui de la création. Chaque participant est convié à faire, avec ce qu’il est, ce qu’il peut, ce qu’il veut. Il s’agit de faire ensemble… Les artistes intervenants s’engagent comme porteur de désir suscitant l’envie d’exprimer et de s’engager dans une expérience personnelle et collective.

La pratique des Ateliers à ciel ouvert se construit autour des questions de l’altérité et des représentations. Les créations participatives permettent de donner la parole à des personnes dont la parole est peu ou mal entendue.

Riches de leurs expériences professionnelles et artistiques, leur regard s’attache à extraire de la poésie d’expressions, de comportements souvent incompris et stigmatisés en instaurant un décalage grâce à la création artistique. Ils tentent de donner d’autres clés de lecture, partant de ce qui est, de ce qui se passe, du réel de chacun… transformer ce qui fait habituellement non-sens en quelque chose de partageable.

éclairage – automne/hiver 2017 - 2018

éclairage – automne/hiver 2017 - 2018

La sensibilité de l’association Les Ateliers à ciel ouvert se traduit par :

L’intérêt pour des questions telles que la marginalité, l’enfermement (qu’il soit physique ou symbolique), le rapport à l’autre et à soi-même.

Le désir d’instaurer un décalage, en donnant un sens poétique à ce qui peut être perçu comme du non-sens.

Une pratique qui se construit avec les acteurs du projet, en prenant en compte leurs spécificités.

 

Un projet qui mobilise toute une institution, et vient réinterroger les places de chacun, en les situant comme acteur du projet.